Nikon D3400

Nouveau boitier APS-C entrée-de-gamme

Deux années après la sortie du Nikon D3300, sans surprise, Nikon dévoile son successeur le Nikon D3400. Ce n’est que mon opinion, mais c’est un boitier APS-C ennuyeux, presque identique à 100% au dernier, le Nikon D3300. Je vous invite d’ailleurs à regarder le comparatif Excel des specs.

Fiche technique


I. Caractéristiques
CapteurCompatibilité ObjectifsObturateurSensibilité ISOCadence de tirSauvegardeAutoFocusViseurÉcranAlimentationPoids
II. Prix
III. Avis de Photoexposition.fr

I. Caractéristiques :

Capteur :

APS-C / CMOS

Aucun changement au niveau de la taille capteur du Nikon D3400, totalement identique au Nikon D3200. La seule différence se situe plutôt au niveau du processeur de traitement d’image avec le tout récent Expeed 4 déjà utilisé sur le récent Nikon D5300, processeur qui améliore notamment le comportement lors de la réduction de bruit dans les hautes sensibilités. Par ailleurs, toujours dans la lignée actuelle, le capteur du Nikon D3400 est dépourvu du filtre passe-bas. Mais est-ce vraiment utile, sachant que pour réellement profiter d’une meilleure qualité d’image, il faudrait le doter d’objectifs haut-de-gamme ? Je ne pense pas.

Compatibilité Objectifs :

Sans surprise : Le Nikon D3400 utilise une monture type F, et vous pouvez donc monter tous les objectifs Nikkor type F à la dénomination AI, AI-S, AF, AF-D et évidemment AF-S, avec toutefois comme limitation, le fait que d’utiliser des objectifs sans moteur autofocus, ne vous permettra pas de profiter de la mise au point automatique, le Nikon D330 n’ayant pas son propre moteur. Plus d’informations sur les objectifs en vous rendant sur la page qui traite de la terminologie Nikon.

Obturateur :

Comme sur tous les boîtiers d’entrée-de-gamme, la plage de vitesse est de 30s à 1/4000s avec, une synchronisation flash (X-Sync) limitée à 1/200s. Si cela ne vous parle pas, c’est alors largement suffisant. Pas la peine de se laisser influencer par le marketing.

Sensibilité ISO :

Seul différence avec l’ancien Nikon D3300, une timide avancée, avec une sensibilité ISO accrue à 25 600, de quoi se passer un peu plus d’un flash dans des situations de faible lumière.

Cadence de tir :

Petite avancée, avec une cadence de tir par rapport au Nikon D3200 qui passe à  5 images/s.

Sauvegarde :

Nous restons dans l’équipement classique avec un logement pour une carte SD.

Autofocus :

Pas d’avancée non plus dans ce secteur, avec 11 points de collimateurs à disposition, toutefois un peu mieux répartis sur l’image que sur d’autres modèles.

Viseur :

Toujours à 95% de couverture du champ de vision, le standard dans cette gamme pour le Nikon D3400.

Écran :

Je suis un peu déçu, car Nikon a opté pour le bon vieil écran LCD à 3″ de 921 000 points.

Alimentation :

Nous retrouvons la récente batterie EN-EN14a qui équipe déjà les récents Nikon D5300 et Nikon Df. Elle est donnée pour une autonomie jusqu’à 700 shoots d’après la norme CIPA.

Poids :

Considérant, que la batterie EN-EL14a pèse 50g, on peut même dire que le Nikon D3400 a pris un peu de poids, avec 445g batterie incluse.

II. Prix :

Le prix public annoncé est de 599 euros avec le nouvel objectif Nikon AF-P 18-55mm f/3.5-5.6G DX VR. Donc, inférieur aux 629 euros du précédent modèle. Encore heureux, considérant l’amortissement du dernier.

III. L’avis Photoexposition.fr :

Je n’avais déjà pas vu d’intérêt de passer du Nikon D3200 au Nikon D3300. Là encore, je ne vois pas d’intérêt de passer au Nikon D3400. Autant opter pour un pack Nikon D3300 actuellement à 409 euros,

En somme, le Nikon D3400 ne fera pas un meilleur photographe de vous qu’avec le Nikon D3300, ni même le Nikon D3200. A choisir, je me pencherais davantage sur le Nikon D3300 qui profitera d’une baisse de prix avec le nouveau rejeton qu’est le Nikon D3400.